Un être, je le dis, se souviendra de nous
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mon désir est en transe
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Erôs, repos des corps me tourmente à nouveau,
Invincible serpent à l'amère douceur.
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Il disposa contre elles
Les coeurs comme le vent, qui bat d'en haut les chênes
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Tu es venu à bon escient, je te désire,
Et tu l'as embrasé, mon coeur brûlant de soif.

Je ne sais quoi penser ; deux sentiments m'habitent :
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Un désir de mourir me tient et, la rosée,
Sur des tombeaux couverts de lotus, de la voir.
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Tu me tiens dans l'oubli.