Samedi 15 septembre 6 15 /09 /Sep 12:19

 

Vouloir libère. 


Friedrich Nietzsche

 

Le vouloir ne peut rien sur ce qui est derrière lui.

Ne pouvoir détruire le temps ni l'avidité dévorante du temps,

telle est la détresse la plus solitaire du vouloir.

Vouloir est délivrance ; qu'est-ce que le vouloir invente

pour s'affranchir de sa détresse et se rire de sa prison ?

Hélas ! tout prisonnier devient fol ! Follement aussi le

vouloir captif se libère.

 

Que le temps ne puisse revenir en arrière, c'est là son grief.

Le " fait accompli " est le roc qu'il ne peut déplacer.

Alors il roule des blocs de dépit et de colère.

C'est ainsi que le vouloir libérateur se fait malfaiteur,

et sur tout ce qui est apt à la souffrance il se venge de ne

pouvoir revenir en arrière.

 

Car c'est là la vengeance même ; le ressentiment du vouloir

contre le temps et l'irrévocable passé.

En vérité, il y a une grande folie dans notre vouloir,

et pour tous les humains c'est une malédiction que cette

folie ait appris à devenir esprit.

 

Volonté de puissance et éternel retour

Ainsi parlait Zarathoustra

 

 

IMAGINAIRE

 

Englouti dans le son de mon cri
Ne peux cesser pour la crainte de nuits muettes
Oh comme je me hâte pour le rêve du profond sommeil
La déesse de la lumière imaginaire

Dans mon champ de fleurs en papier
Et des nuages bonbons de la berceuse
Je m'allonge en moi-même pendant des heures
Et regarde mon ciel pourpre voler au dessus de moi

Je m'attarde au seuil de la porte
D'un réveil criant
Des monstres appelant mon nom
Laisse-moi rester
Là où le vent me chuchotera
Là où les gouttes de pluie
Comme elles tombent racontent une histoire

Si tu as besoin de quitter le monde où tu vis
Pose ta tête et reste un peu
Bien que tu ne puisses pas te souvenir du rêve
Quelque chose t'attend pour respirer à nouveau

Englouti dans le son de mon cri
Ne peux cesser pour la crainte de nuits muettes
Oh comme je me hâte pour le rêve du profond sommeil
La déesse de la lumière imaginaire

Dans mon champ de fleurs en papier
Et des nuages bonbons de la berceuse
Je m'allonge en moi-même pendant des heures
Et regarde mon ciel pourpre voler au dessus de moi

Je m'attarde au seuil de la porte
D'un réveil criant
Des monstres appelant mon nom
Laisse-moi rester
Là où le vent me chuchotera
Là où les gouttes de pluie
Comme elles tombent racontent une histoire

Si tu as besoin de quitter le monde où tu vis
Pose ta tête et reste un peu
Bien que tu ne puisses pas te souvenir du rêve
Quelque chose t'attend pour respirer à nouveau


Evanescence

Par alana - Publié dans : alana
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